Accepter la douleur et l’offrir au Bon Dieu

La vie d’une maman n’est pas toujours facile. Souffrances de femme, de mère, de fille, d’épouse. Les jours sombres font partie du voyage. Comment ne pas désespérer ? Offrir sa douleur au Bon Dieu, accepter sa volonté, en toute humilité, et prier pour obtenir la grâce de surmonter l’épreuve. Autant d’actes qui m’auraient paru complètement insensés il y a quelque temps, mais qui apportent beaucoup de sens et de réconfort.

Une amie m’a envoyé cette prière - elle m’a confié qu’elle avait hésité, car elle avait peur de commettre un impair. En réalité, ces litanies m’ont fait beaucoup de bien. Je vous les partage ici, en espérant qu’elles vous aident aussi dans les épreuves, petites ou grandes. En union de prière !

Chères souffrances, qui venez de la main de Dieu, soyez les bienvenues.

Chères souffrances, qui… soyez les bienvenues (on le répète à chaque fois)

qui me placez dans les mains paternelles de mon Bon Seigneur,

qui attirez sur moi les complaisances divines,

qui me rendez vrai disciple de Jésus-Christ,

qui me faites goûter au calice des amertumes de mon Sauveur,

qui me rendez digne d’être crucifiée avec Jésus,

qui me préservez des dangers des joies mondaines,

qui me détachez de toutes les vanités de la terre,

qui purifiez toujours plus mon âme,

qui me permettez de satisfaire à la justice divine,

qui me faites éviter les peines du Purgatoire,

qui me faites connaître combien je suis misérable,

qui m’élevez et m’unissez davantage à Dieu,

qui me forcez à m’humilier sous la main toute-puissante de Dieu,

qui me poussez à me jeter dans les bras de la miséricorde du Seigneur,

qui m’inspirez les plus chaudes prières,

qui me faites trouver en Dieu seul la vraie paix,

qui me gardez sur la voie du salut éternel,

qui m’enrichissez de beaucoup de mérites,

qui me rendez semblable à Jésus Rédempteur,

qui m’aidez à offrir des suffrages pour les âmes du Purgatoire,

qui m’enrôlez dans les rangs des martyrs,

qui me faites mépriser cette vie misérable,

qui me faites soupirer après le moment de la mort,

qui m’assurez le beau Paradis,

qui bientôt formerez ma joie et mon bonheur,

que, brèves et légères, vous transformerez en joies immenses et éternelles.

Chères souffrances, trésors vraiment précieux, je vous aime, je vous désire, je vous embrasse de tout coeur.

O Jésus, qui par amour pour moi Vous êtes assujetti à tant de souffrances, faites que moi aussi je souffre tout par amour pour Vous.

O Jésus, qui avez souffert toute votre vie avec tant de patience, fait que moi aussi je souffre avec résignation.

O Jésus, qui êtes allé avec joie au-devant de la mort de la croix, faites que moi aussi je souffre avec joie toutes les tribulations, jusqu’à ce qu’il me soit donné de venir jouir de Vous pour tous les siècles dans le Royaume des Cieux !

Ainsi soit-il.

Précédent
Précédent

Préparer Noël en famille

Suivant
Suivant

Le décalogue de l’autorité